Association Régionale d'Éco-construction du Sud-Ouest
Dernières nouvelles d'ARESO Bonjour,Nouvelle année, nouveautés. Un nouveau salarié à ARESO (Pascal), installé dans un nouveau bureau (à la MES, à Ramonville), l'idée d'une nouvelle lettre d'info bimensuelle, entre deux Gazettes. Pour faire passer des infos rapides, des demandes, des échanges, alors que la Gazette reste l'outil de communication "Institutionnel" de notre association, présentant des dossiers plus fouillés. La lettre d'info, c'est le quotidien, des infos passées par mail et pas diffusées immédiatement. Ce sont des appels à contributions, des rappels de dates. Gageons que la Lettre n'ira qu'en s'améliorant ! La
rédaction
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Derniers échanges sur le web Cécile Nast est stagiaire au Parc Naturel des Vosges du Nord qui cherche à impulser le développement d’éléments isolants préfabriqués. Le but étant d’une part le développement de filières locales et d’autre part, d’avoir une offre à destination des particuliers, principalement dans le cadre de rénovations énergétiques. Les recherches sont prioritairement ciblées sur des briques chaux-chanvre ou des briques terre-paille. C. Nast est chargée de comparer ces deux techniques et d’étudier les différentes ressources présentes sur le territoire afin de savoir quelle filière est la plus intéressante à développer. Elle a fait appel à ARESO pour bénéficier de son éclairage. Après une série d'échanges, Mme Nast a précisé sa demande : "-
L’idée
serait de se passer de cette ossature bois, afin de
simplifier la mise en œuvre et se rapprocher au plus
près d’un procédé de maçonnerie « classique ». (des
pattes de fixation seront nécessairement disposées
afin d’avoir une liaison entre le mur existant et le
doublage en briques (tel que pour les briques
chaux-chanvre), tout du moins, c’est ainsi que nous
imaginons le principe) |
Prochains Rendez-Vous
Appels à bonnes volontés Le 16 avril au plus tard pour
préparer notre intervention le 17 à la MES. Contacter Pascal
(contact@areso.asso.fr, 06 3242 22 67)
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Réponse
de clôture d'Alain Marcom : Il est possible de
faire des briques de terre-paille. Il est possible de
les bâtir comme des briques de terre crue ou cuite. Mais
la résistance à l'écrasement sera très faible et la
tenue au vent aussi. Par exemple, il faudra résister à
au moins 110 kg au m² de dépression de vent. Et cela ne
tiendra pas. |
DANS LES MÉDIASSur la liste d'écobâtir, une discussion s'est déroulée autour d'articles (Le Moniteur, ci-dessous, et Les Échos) traitant de l'écart entre les performances BBC promises et celles effectives à l'usage. Une des conclusions appelait à (re)lire un article qu'écobatir avait écrit sur le sujet, avant la sortie de la RT2012, dont l'un des chapitres traitait de la surestimation de la performance des logements par cet outil : résumé, analyse détaillée.L'article : BBC : comment expliquer les écarts entre les performances calculées et réelles
Une étude menée par le Cerema sur 60 opérations BBC permet d’évaluer les écarts imputables aux défauts du bâtiment, des équipements ou des comportements des occupants et des exploitants. Depuis 2006 et le lancement des premiers bâtiments démonstrateurs par la plateforme de recherche et d’expérimentation sur l’énergie dans le bâtiment (Prebat), près de 3 000 bâtiments basse consommation ont été réalisés, avec le soutien de l’Ademe et des régions. Parmi eux, plus de 200 ont été instrumentés pour mesurer leur performance énergétique réelle sur deux ans. Ce suivi technique a été complété par des observations et des enquêtes sociologiques auprès des occupants et des exploitants, afin de mieux connaître leurs modes d’occupation des bâtiments. L’Ademe et la Direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN) du ministère de l’Ecologie ont demandé au Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) de tirer les enseignements de ces opérations. Un colloque organisé le 22 janvier au ministère a permis de restituer cette capitalisation portant sur un échantillon de 60 opérations, mixant les logements individuels et collectifs et les bâtiments tertiaires, évaluées de 2012 à 2015 par le Cerema et des bureaux d’études partenaires. Ingénieurs et sociologues Des sociologues de l’université de Tours et des bureaux d’études sociologiques GBS et BESCB sont venus apporter leur appui aux ingénieurs pour tenter d’expliquer par des comportements humains des écarts entre consommations réelles et calculées qui n’étaient pas imputables aux objets techniques. Christophe Beslay, sociologue de BESCB, note qu’il est parfois difficile de définir la part technique et la part sociale dans les écarts de consommation. « S’approprier, c’est transformer. Or les bâtiments étudiés sont pionniers et représentent un nouveau modèle exigeant. L’hyper sophistication des techniques (étanchéité à l’air, VMC…) tient les utilisateurs à l’écart. Les bâtiments devenus des objets complexes sont souvent difficiles à régler, à exploiter, à habiter. Ils impliquent de nouveaux modes de vie encore en phase d’expérimentation. » L’étude thermique réglementaire ne prédit pas la consommation future « L’étude thermique réglementaire, rappelle le Cerema, n’est pas destinée à prévoir la consommation future. Et les consommations théoriques calculées selon la méthode de la RT 2005 ne peuvent pas être comparées directement aux consommations mesurées in situ. Les conditions météorologiques et le mode d’occupation réels diffèrent généralement des données conventionnelles adoptées pour le calcul. » Pour chaque opération, la consommation a donc été recalculée en fonction des conditions réelles d’occupation et de météo.
Bâti performant et équipements surdimensionnés
En revanche, du côté des équipements se pose le problème du dimensionnement des installations. Les besoins de chauffage étant réduits, les pompes à chaleur ou les chaudières gaz à condensation fonctionnent souvent en cycles courts pour les premières et à faible puissance pour les secondes, ce qui dégrade la performance du système et réduit sa durée de vie. Et si les réseaux de distribution du chauffage sont de mieux en mieux isolés, il reste des pertes thermiques au niveau des organes de régulation.
Confort d’été pas si mauvais
Les usages non réglementés consomment autant que les cinq usages de la RT
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