« Je crois qu’il y a beaucoup de confusion, d’une manière générale, dans les débats autour de l’habitat individuel. Ça me gêne beaucoup de voir utiliser à tort et à travers ce concept d’« empreinte » qui n’est jamais défini de façon précise. On dit « c’est le nombre de terres qu’il nous faudrait pour que notre mode de vie actuel puisse être durable ». Mais même avec 50 terres, si nous épuisons les stocks d’énergie fossile et si nous pourrissons les milieux avec des déchets totalement indigestes pour la nature, notre mode de vie n’est pas durable du tout. Dans l’article, on lit : « l’empreinte écologique de la France excède de 62% sa biocapacité », mais comment, par quel calcul peut-on arriver à ce chiffre ? À lire ça, on à l’impression qu’il suffirait de diminuer notre consommation d’un tiers, en bloc, pour se trouver dans les clous, or c’est complètement faux, même en divisant par dix notre consommation d’énergie fossile et d’uranium, ça n’est toujours pas durable du tout !...
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