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Isolation d’un grenier (sans découvrir le toit)

Publié le 10 décembre 2007, mise à jour le 13 janvier 2011
par Luc Floissac

La couverture de notre grenier est constituée de pannes porteuses sur lesquelles s’appuient des chevrons de 9 x 11 cm environ.

Les chevrons sont relativement réguliers et relativement parallèles.

Les voliges disposées sur les chevrons sont largement ajourées. Elles n’offrent donc aucune étanchéité à l’air ou au rongeurs.

Pose d’une sous couche de feutre de bois

Nous avons donc commencé par visser sous les voliges des morceaux de plaques de feutre de bois (22 mm d’epaisseur) coincés entre les chevrons. Ces plaques ont été sciées aussi précisément que possible afin de "coller" aux chevrons et limiter ainsi ponts thermiques et passages pour les rongeurs.

Précaution supplémentaire, des liteaux ont été cloués à l’interface chevrons / plaques de feutres de bois afin de fermer complètement les petits espaces résiduels.

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Feutre de bois et liteaux latéraux.
Le feutre de bois est coincé entre les chevrons et vissés aux voliges du toit. Des liteaux latéraux cloués contre les chevrons ferment les espaces éventuels entre les chevrons et le feutre.

Pose de liteaux pour fixation plafond Le plafond va être réalisé avec du plancher de peuplier. Ce très beau bois (clair quasi blanc), souvent utilisé en charpente est très léger et capable de supporter de fortes charges.

Afin de ménager un espace suffisant pour obtenir une bonne épaisseur d’isolation, les lames de plancher seront clouées sur des liteaux fixés sous les chevrons.

Des cales de feutre de bois (10x10 cm environ) permettent de corriger les variations de hauteur des chevrons tout en réduisant les ponts thermiques (le bois massif est relativement conducteur).

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Cales en feutre de bois
Les liteaux sont vissés et maintenus à distance gràce à des cales en feutre de bois.

Les liteaux de 4x3 sont vissés (vis de 120 mm) aux chevrons sur des cales tous les 50 cm environ. Une règle est posée sur chaque panne pour ajuster la hauteur de calage. Le vissage est réalisé à la visseuse à choc après pré perçage des liteaux.

Pose des lames de peuplier Les lames de peuplier sont clouées sur les liteaux. On utilise des pointes torsadées de 50 mm qui permettent d’éviter tout risque d’arrchement lors du bourrage avec des copeuax.

Remplissage et bourrage avec des copeaux de bois

L’espace entre les voliges (protégées par du feutre de bois) et les planches de peulier est de 15 cm environ. Il est rempli de copeuax de bois fortment tassés. Le bourrage permet de remplir tous les trous et de limiter les risques de tassement de l’isolation. Le tassage des copeaux se traduit par une réduction de 1/2 de leur volume initial.

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Remplissage caissons
Les copeaux sont fortement tassés dans les caissons.

Cas particulier :

Les 10 cm de par et d’autre du faitage sont bourrés avec de la laine de mouton (il est impossible de remplir cet espace avec des copeaux tassés).

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Faitage
Le faitage est bourré de laine de mouton.

Cas particulier : L’intreface mur porteur / sablière / chevrons / voliges est un endroit complexe. Il est donc difficle d’y boucher tous les trous accessibles aux rongeurs. La sablière est donc noyée dans un mélange de copeaux et de chaux.

Cas particulier :

Le conduit de cheminée est entouré de béton de perlite.

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Souche cheminée
Le tour du conduit de cheminée est isolé avec un béton de perlite (isolant non inflamable) sur un coffrage perdu en plaque de plâtre.

Récapitulatif

- Accès facile par échelle.
- Stock de matériaux proche (15 m en moyenne).

- Surface à réaliser : 35 m² environ.

- Durées

  • Fixation des plaques de feutre de bois : 1 journée à 3 personnes soit environ 1,5 m² / personne / heure.
  • Réglage, calage, vissage des liteaux (3 m linéaire / h / personne).
  • Pose du plafond en lames de peuplier (14 cm de large x 2 mde long) + remplissage et bourrage en copeaux de bois : 0,5 m² / h / personne.

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